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SUR UNE RIVE DU NIL.....
4 mars 2011

Confusion volontaire de symboles? - Plaza de Mayo, résistance Palestinienne -

Même le mouvement Tea Party ou les adeptes de Sarah Palin ne l'auraient pas osé.

 

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En France le pas a été franchi en toute impunité.

 

Un abonné d'un forum pour revendiquer la disparition d'une partie de ses écrits qui auraient été supprimés par la modération de l'espace d'accueil, s'abrite et utilise le symbole de sang et souffrance qu'est devenu le combat des mères de Plaza de Mayo, en toute impunité avec la bienveillance ou tout moins l'indifférence des lecteurs et de la direction du site en question. 

C'est ainsi sans doute que l'on écrit l'Histoire mais nous, contemporains au courant des événements pouvons et devons témoigner des chemins d'insouciance et transgression éthique pris par cet individu blessé dans son ego, en tout cas moi, je ne peux que le dénoncer

Je dénonce donc avec les petits et ridicules moyens dont je dispose le cynisme et la provocation qu'implique ce type de comportement: dans la facilité et le confort, planqué dans son anonymat, bien calé derrière un écran et prenant au maximum le grand risque d'attraper une bonne tendinite aux doigts à force de taper sur un clavier cette façon de faire est devenue de nos jours et dans nos contrées une habitude pour se défouler des pulsions les plus malaisées, mais tellement humaines, que notre nature nous fait remonter plusieurs fois par jour.

Ainsi l'on voit fleurir sur les sites de débatteurs qui n'hésitent pas à s'emparer, par exemple, du drapeau de la résistance palestinienne pour justifier les tonnes d'injures, les insultes ordurières, les suppositions délirantes ou les clichés avec lesquels ils affublent tout celui ou celle dont la personnalité ne corresponde pas avec le formatage uniforme qu'ils souhaiteraient donner aux interlocuteurs en face.

Introduire la confusion et mélanger les combats , tel celui qui est devenu un symbole, Plaza de Mayo, qui devrait être inscrit au patrimoine de l'Humanité, pour motiver de revendications d'ego, me révolte et m'insupporte.

Ainsi pour réhabiliter ce combat, pour édifier ceux que plus jeunes peut-être ne le connaissent pas, pour relever l'affront fait à ces mères de Plaza de Mayo dont plusieurs ont perdu la vie, voici en quelques lignes l'historique de leur mouvement pour le droit à savoir: 

 

"Une association de mères dont les enfants ont disparu sous la dictature en Argentine, voit le jour le 30 avril 1977.

Cette organisation de protestation émerge comme la principale force de résistance au gouvernement de Jorge Rafael Videla qui devra rendre des comptes sur les quelque 30 000 disparus de la «sale guerre», entre 1976 et 1983.

Désireux d'extirper les éléments subversifs, les militaires qui prennent le pouvoir en Argentine en 1976 exercent une sévère répression (la sale guerre). De 20 000 à 30 000 personnes sont enlevées ou simplement éliminées. Bien que toute assemblée publique soit interdite, des mères, dont les enfants ont disparu, s'entendent sur une stratégie de résistance.

Le 30 avril 1977, 14 femmes se réunissent sur la Plaza de Mayo, au centre de Buenos Aires. Habillées en noir, elles portent des mouchoirs blancs sur lesquels sont écrits les noms des enfants disparus. Leur marche silencieuse d'une demi-heure marque la naissance de l'Association des mères de la Plaza de Mayo. Rapidement, elles deviennent des centaines à marcher ainsi chaque jeudi.

Défiant la répression, elles captent l'attention de l'Argentine et du monde entier. Toutefois, certaines participantes, dont une des fondatrices du mouvement, Madame Azucena Villaflor, sont enlevées et disparaissent à leur tour.

Les mères de la Plaza de Mayo sont des femmes ordinaires, certaines n'ayant même pas complété leurs études primaires. Aussi, les autorités peuvent difficilement les qualifier de subversives.

Symboles de la lutte pour les droits de la personne, elles continuent, une fois la dictature renversée en 1983, à lutter pour que la lumière soit faite sur les enlèvements. En 1986, une faction radicale quittera le mouvement et s'engagera dans une lutte pour une révolution sociopolitique.

Le corps de Madame Villaflor, 1aaf69120080528143711046_1_


ainsi que ceux de deux autres mères enlevées, seront découverts en 1985. Les cendres seront déposées au pied de la pyramide de la Plaza de Mayo.

Le combat de ces femmes pour le respect des droits humains sera récompensé à maintes reprises, notamment par le prix de l'éducation pour la paix de l'Organisation des Nations unies en 1999."

Source: http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=831

 

 

 

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Commentaires
N
Bonjour Monica,<br /> Comme Pointvirgule, ravie de te trouver ici.<br /> Et je partage totalement ton analyse remarquable, claire et, je le sais, longuement réfléchie.<br /> A se battre contre des abonnés malhonnêtes intellectuellement, et sans aucun moyen de se protéger de leurs nuisances (diffamation, mensonge, harcèlement...), on finit par s'esquinter grave, et à y laisser quelques plumes. Alors, tu as raison, il faut changer de <br /> chemin, et créer autre chose. Ce n'est pas déserter, juste continuer le combat mais d'une autre façon, et ailleurs. Et ce n'est pas un hasard si l'on se retrouve ici, toi, et Melchior, et Renarblanc, et tous ceux et celles qui ne supportent plus les climats malsains, la perversité et l'attaque ad hominem en meute fort bien organisée... Tout ceci ne fait que tirer vers le bas, tant dans le domaine intellectuel que culturel, convivial... On ne peut pas produire et partager en même temps que l'on se bat pied à pied contre la bêtise et l'agressivité. On ne peut pas réfléchir à comment changer cette société injuste et assassine quand on passe son temps à essayer de claquer le museau d'un ou d'une infâme.<br /> Je me suis un peu perdue dans mes combats parfois inutiles (mais parfois justes aussi) mais c'est un chemin que, je crois, je devais faire. Pour comprendre qu'il me faut maintenant créer autre chose, pour pouvoir partager avec vous en toute sérénité. Et apprendre de vous tous et toute.<br /> Surtout apprendre....<br /> Je t'embrasse Monica.
M
Coucou point-virgule!<br /> <br /> Je vous dois une jolie chandelle, nommée Dolores et Lola, qui effaçait ses traces grand-maternelles (entre autres). Et TOC, disiez-vous. <br /> <br /> J'étais ch... je l'avoue. Et trop présente là-bas, my God! Une véritable addiction.<br /> <br /> Mais sur le lieu maudit, d'autres en partance suivent le même chemin et s'effacent.<br /> Cela correspond sans doute à un mécanisme de défense, dans ce lieu virtuel où seule perdure, sans possibilité d'évolution, la trace écrite. On n'a rien envie de laisser derrière soi.<br /> <br /> Pourquoi la rédaction laisse-t-elle ce fonctionnement d'agora close pourrir le club?<br /> Peut-être parce qu'elle n'a pas réfléchi, s'en fout totalement et navigue à vue?<br /> Peut-être parce qu'elle a besoin d'égouts pour assurer son assainissement? Elle offre sa vitrine bien propre, et laisse se dégrader dans les cris et les miasmes le club d'abonnés. <br /> <br /> Une fois"je laisse dire jusqu'à plus soif" puis la fois d'après, "hop, je sors les ciseaux et je coupe".<br /> <br /> Quoi qu'il en soit, la clique des "copains d'abord" défend bec et ongles la "non modération a priori" et semble se satisfaire de la "modération a postériori". Un bon moyen pour régler leurs petits comptes, l'air de rien.
P
Bonjour Monica et ravie de vous lire ! :-)<br /> Je vous confirme vos perceptions : le "haro sur Art Monika" avait débuté avant mon arrivée et j'ai suivi, sans doute aveuglément, le mot d'ordre consistant à vous trouver "antipathique".<br /> Merci de ne plus m'en tenir rigueur.<br /> Pour le reste, je suis d'accord avec votre analyse même si j'ai du mal à comprendre ce qu'espère la rédaction d'un positionnement aussi...timoré.<br /> Il m'arrive de penser que si l'Otresite décidait que chacun est capable de gérer son blog, y compris en refusant certains commentaires, il perdrait peut-être cette particularité qui pour l'instant le rend "unique" ?<br /> A bientôt ! :-)
M
Je viens vous voir sur la pointe des pieds.<br /> <br /> Vous voilà aujourd'hui dans la dure position où certains de nous nous fûmes, avant de décaniller de ce que, avec Melchior, nous appelons parfois "Le lieu maudit". Acculées à une image de vous qui n'est pas vous.<br /> <br /> Vous vous étranglez d'indignation, mais rien n'y fait.<br /> Les "autres" ne vous laissent pas d'échappatoire.<br /> Cette situation, croyez-moi, comporte un danger: celui de vous enfermer sans vous en rendre compte dans un rôle.<br /> C'est pourquoi il faut un temps quitter le club.<br /> <br /> Chères Néfertari et JNSPQD, bien-sûr il est déplaisant de voir un pan d'histoire sanglante devenir un symbole. Mais de là à penser qu'un pas a été franchi... J'ai envie de vous dire: n'exagérons rien.<br /> <br /> Chère point virgule, vos commentaires "là bas" m'ont beaucoup touchée. Ils me sont d'autant plus précieux que je n'avais pas compris pourquoi je vous étais si antipathique. Je soupçonnais un effet de coterie, et vous confirmez que je percevais certaines choses et non pas que je délirais.<br /> <br /> À mon avis, la rédaction est la plus grande responsable des errances du club. <br /> - Elle a longtemps laissé TOUT faire sans fournir aux abonnés payants que nous sommes des moyens de neutraliser certains dysfonctionnements inévitables de la vie en groupe. Cela notamment pour ne pas déplaire aux "copains" de la coterie qui voulaient faire appliquer des règles à leur convenance. Ces copains sont tous aujourd'hui encore sur le site, bien protégés. ils ont toujours trouvé des alliés pour les aider à évincer les têtes qui, selon eux, "dépassaient" un peu- avaient trop de "succès". Ouarf!<br /> <br /> - Puis la rédaction s'est mise à censurer et à supprimer, de façon autoritaire et arbitraire. Cela a envenimé les choses, vous nuisant considérablement.<br /> <br /> Cette rédaction, irresponsable, louvoie entre laisser-faire et autoritarisme, de façon opaque, ce qui est aux antipodes de la démocratie.<br /> <br /> Enfin, soyons justes: l'abonné qui se pare des plumes du Canard est bien l'auteur des contrepèteries dudit volatile. Si cela l'amuse de coller partout sa bouille et ses kits, qu'il ne s'en prive pas...<br /> <br /> Amitiés à tous.<br /> Monica
S
@point : Le contrepèteur est un triste sire qui jette de l'huile sur tous les feux qu'il croise. Il semble bien que son prétendu lien avec le volatile hebdomadaire soit du pipeau. Il a juste appris par coeur l'album de la noblesse vermot qu'il préfère. Par ailleurs, maniant tour à tour la bonhommie (de face) et la médisance (dès qu'il pense qu'on ne lira pas ce qu'il balance), il résume assez bien l'idée que l'on peut se faire d'un faux-cul.
SUR UNE RIVE DU NIL.....
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